ENQUETE. Suite inattendue de la rave sauvage de Bouafles : ceux qui tenaient la buvette de la manifestation ont été placés en garde à vue mercredi.


Pour avoir vendu, entre autres, près de 3 000 bouteilles de bière lors de la rave sauvage de Bouafles (du 30 avril au 4 mai), les personnes ayant organisé la buvette de la fête sont sous pression.


« Ils auraient vendu des boissons, de l'alcool, des tee-shirts, des croque-monsieur, des en-cas », égrène une source proche de l'enquête pour détailler les soupçons portés à l'encontre de ces quatre hommes (âgés de 28 à 37 ans) originaires des Yvelines mais aussi de Dreux et de La Bonneville-sur-Iton et qui ont été placés en garde à vue par les gendarmes des Andelys. Ils ont été remis en liberté mercredi soir. L'enquête porte tant sur un éventuel travail dissimulé que sur une possible fraude fiscale, la buvette n'ayant pas été déclarée.


« Ils ont fait des bénéfices assez importants », signalait Marie-Suzanne Le Quéau, procureure d'Evreux. La justice cherche toujours à identifier précisément les organisateurs de la manifestation même si, dans le cadre de cette affaire, la justice est déjà passée. Un homme a été reconnu coupable d'avoir porté des coups à deux gendarmes (deux mois de prison avec sursis) et quatre jeunes femmes ont été condamnées pour trafic de stupéfiants (jusqu'à six mois de prison ferme). D'autres comparutions sont prévues en juin, sachant que lors de ce teknival 135 personnes ont été interpellées et 22 placées en garde à vue.






Dans un bunker, à Evreux

Mais aujourd'hui c'est surtout la saisie du matériel de sonorisation qui alimente le débat parmi les « teufeurs ». Le collectif qui a organisé le « Teknival des raveurs libres » réclame la restitution du matériel, qui appartient à des sociétés de location, soulignant que ces éléments ont une valeur de 1,5 million d'euros (le matériel saisi serait stocké « dans un bunker de la base aérienne d'Evreux »).

Pour certains des organisateurs, la saisie relève d'une volonté de répression concertée à l'encontre du mouvement techno, d'autant que des saisies similaires ont eu lieu le même week-end un peu partout en France. L'association L'Eure du son a lancé un appel aux dons pour soutenir le collectif. L'ensemble des mouvements techno français se réunissent aujourd'hui pour adopter une position commune face à l'Etat.
B. M-.C.




Article paru le : 15 mai 2009

Loris Monsallier Zink 14 octobre, à 01:20 Répondre
Contrairement a ce qui a pu être dit, il s'avère au final que le son du sound system RAPT ne sera pas rendu comme les autres.
Il sera retenu le plus longtemps possible, et donc toujours pas de restitution immédiate pour eux en vue.
En tout cas pas avant la fin de la période légale de six mois pour ce qui est du matériel de location et peu être jamais pour le reste....

SUITE A LA REUNION ce lundi avec l'avocate,
nous avons besoin de vos témoignages afin d'étayer sa plaidoirie lors du procès a venir, et pour cela nous avons besoin de vos expériences de refus avec les pouvoirs public quant a la tenue d'une fête:

- de tous les documents écrits exprimant le REFUS d'organisation de soirées techno.
-de tous les témoignages direct de sons ayant subi des deprogrammations de dernière minute suite a des motifs de derrière les fagots.

Si possible par écrit; contactez moi pour que je transmette


Si vous êtes ou si vous connaissez des organisateurs de free ou de soirée techno ayant subi au dernier moment des refus, pour l'organisation de soirée et que vous avez des preuves écrites de ces refus, Merci de me les communiquer au plus vite, cela servira et pas seulement pour ce procès mais aussi pour l'avenir.
IL FAUT SE BOUGER ET TOUS ENSEMBLE ON VA REUSSIR, SEUL ON NE PEU RIEN CONTRE EUX!

Merci a tous ceux qui ont souscrit a ce groupe, et continuez de partager ce lien vers le maximum de personnes possible.